Javascript Menu by Deluxe-Menu.com année Quentin Roosevelt à Château-Thierry, extraits de la correspondance avec sa famille, ses lettres
portrait de Jean de La Fontaine le corbeau de la fable jardin de la maison natale actuellement le perron de l'entrée de la maison
 

CHÂTEAU-THIERRY REND HOMMAGE À QUENTIN ROOSEVELT
EN CETTE ANNÉE 2010

Lire les lettres de Quentin (en italique : des résumés de sa corespondance)

Lire le livre dans sa langue d'origine (on peut alors cliquer sur les pages pour les tourner !)
(titre exact : Quentin Roosevelt : A sketch with Letters)haut

A 12 ans, alors qu'il est en Europe pendant l'été 1909, et qu'il a toujours été intéressé par la mécanique, il parle de ses premières impressions sur les avions dans  une lettre adressée à Ambler Blackford :

"Nous avons vécu ici un moment merveilleux, et avons beaucoup vu. Nous étions à Reims et avons vu voler tous les avions, et Curtis qui gagna la coupe Gordon Bennett du vol le plus rapide. Vous ne pouvez savoir comme c'était beau de voir tous les avions naviguant à la fois. A un moment, ils étaient quatre à voler. Ce fut la plus belle chose que j'aie jamais vue. Le premier était un monoplan appelé Antoinette, qui ressemblait à un grand et gros oiseau dans les airs.  Il est très stable et va très vite ....".

A l'automne suivant,  de retour dans son pays, il intègre "Groton School". Son penchant pour la mécanique, qui n'était pas héréditaire, et son amour pour la lecture, lui, héréditaire, trouva son expression dans le magazine de l'école. Quentin devient éditeur et travaille dans toutes les phases de la publication . Il se plaît davantage dans la salle d'imprimerie qu'à Groton.

" Assis à ma fenêtre, je songeais : " Quel est le plus grand bienfait"... Et le souffle chaud du printemps, agréable avec le parfum des fleurs et la croissance de la végétation chuchotaient doucement "Vie". La vie est le plus grand cadeau..."

En 1915, Quentin est à Harvard, mais ne peut pratiquer l'athlétisme, à cause d'une chute de cheval faite en Arizona, qui lui tordit le dos si sévèrement, qu'en dépit de tous les traitements, il n'en fut jamais remis. Il en souffrait de douleur aiguë lorsqu'il effectuait toute forme d'exercice ardu.
En dépit de ses problèmes de dos, Quentin est dans l'un des "Plattsburg camps" avant l'entrée en guerre des Etats-Unis. Dans ses lettres, il déplore l'attitude de l'administration :

Février 1917
Rome mourut seulement lorsque les petits rêves et fantaisies de sa population laissèrent cours à la facilité et au plaisir, pouvoir et argent. Je me demande si nous ne suivons pas la même voie.
A la déclaration de la guerre, les 4 fils demandèrent conseil à leur père (Théodore Roosevelt, 26ème président des Etats-Unis de 1901 à1909) pour entrer le plus rapidement possible dans le service actif.

Avril 1917

" Excusez ce gribouillage, griffonné dans le train : il y a une raison ! Extrême effervescence ! J'ai été pris à l'école d'aviation de Mineola au lieu de celle de Newport News ... Il continue ensuite par les tracasseries administratives et termine ainsi : Cela m'a réellement pris deux jours pour obtenir la paperasserie, et apparemment, j'ai eu une chance miraculeuse dans ce domaine. "
D'abord ses instructeurs et plus tard ses élèves reconnaissaient que Quentin était doté de ce sixième sens qui caractérise les aviateurs nés. Certains sont doués pour tirer de leur machine le meilleur de ce qu'elles peuvent donner. Quentin possédait ce don au plus haut degré et lorsque le premier détachement d'aviateurs fut envoyé en France, il en fit partie...

Issoudun, 20 août 1917

" Je suis l'officier de provision pour le camp, ce qui consiste essentiellement à maintenir dans l'ordre et à l'endroit approprié, le parc de cinquante-deux camions. Je dois veiller sans fin aux provisions d'essence et aux outils qui sont tous mélangés en une pile énorme en provenance directe du bateau. Entre ces moments, j'agis comme le tampon entre les fonctionnaires des voies ferrées saturés des plaintes, et les fonctionnaires Américains des constructions également fâchés, qui aimeraient expédier le système de chemin de fer français entier au diable ...
Tout compte fait, je suis raisonnablement occupé par mon travail ... "

Issoudun, 23 août 1917

.... " Avec ma mauvaise chance habituelle, je suis ici comme l'officier de provision, un travail pour lequel je suis aussi peu doué que possible. J'ai malmené les dix mille sortes de paperasserie, ma seule destination après la guerre sera "Atlanta State Prison".

Paris, 30 rue de Villejust, 13 septembre 1917
" Lundi dernier, l'ordre est arrivé que Cord et moi étions affectés au Premier Escadron Aérien, et immédiatement pour le vol. Je ne pouvais croire qu'il n'y ait personne pour prendre ma place d'officier de provisions. En fait, j'étais très ennuyé de quitter cette place à ce moment-là. J'avais envisagé de la quitter environ trois mois plus tard. Je la quitte au moment où les choses vont bien et où je suis attaché aux hommes   qui sont sous mes ordres... Au bout d'une minute, le sergent me dit : " Oh Ciel,  sir, ne pouvez-vous pas m'emmener avec vous dans cette équipe ? ", ce que j'ai considéré gentil de sa part [...]
Une chose plutôt amusant  est arrivée : Le commandant où nous étions, est un vieux " routard " de guerre français, sympathique, avec une série de médailles d'un bout à l'autre de la poitrine. L'autre jour, je l'ai entendu pousser un gros éclat de rire, et naturellement, je lui ai demandé ce qui l'avait tant amusé. Il semble qu'il ait admiré un chien appartenant à l'un de nos capitaines qui avait un fort sens de l'humour et lui avait dit en Français laborieux que le chien était parfait et que sa mère avait " plus de médailles que vous n'en avez, mon commandant ".

20 septembre 1917
Suite à un entretien avec le Major, qui lui explique que le travail qu'il a fait jusqu'à présent était en vue de lui donner de l'expérience, meilleure que s'il n'avait fait que voler comme lieutenant junior dans un escadron :
"Après cela, je restais essentiellement parce qu'il avait promis de m'envoyer dans un escadron au front, dès qu'ils auraient reçu l'ordre de départ vers le front. Je ne serai pas "embusqué" ici, et je suis devenu attaché aux hommes qui travaillent pour moi. Cinq ou six parmi eux sont venus quand ils ont entendu parler de mon départ et m'ont dit qu'ils étaient très tristes de l'apprendre. [...]. J'avais aussi la gorge serrée"

8 décembre 1917
Je suis Commandant de ce qu'on appelle le détachement du Quartier Général. Il comprend environ six cents cadets et quarante officiers. [...] Ce n'est vraiment pas le poste d'un lieutenant de l'armée e l'air. [...]
Il y a deux semaines environ, j'ai eu des instants mouvementés avec un avion. (il explique comment de la boue projetée  dans l'hélice, la cassa, comment l'avion prit feu avant que le contact puisse être coupé, et comment il en sortit en moins de 30 secondes). Cependant, lorsque je sortis mes chaussures et mes jambes de pantalon étaient en flammes (il cite alors d'autres accidents d'avions).

16 décembre 1917
Quentin explique comment la lettre qu'il avait écrite de Paris et confiée à un ami qui retournait en Amérique, n'est jamais arrivée parce que le bateau a coulé ...
Je suis consigné au lit [...] . Je suis désolé parce que j'avais énormément de travail... J'ai été affecté à la commande d'un escadron, en quarantaine à cause des oreillons. .. Ham Coolidge est mon second pour commander avec deux autres très gentils compagnons...
Quentin déplore  alors l'atmosphère et les mentalités qui régnèrent  pendant trois mois au bout desquels :
Merci au Ciel, Washington réalisa ce qui se passait et envoya une complète nouvelle organisation.

18 décembre 1917
 Quentin est alité à cause  d'une pneumonie consécutive à une toux mal soignée, il est resté dans le bâtiment des officiers, dans sa chambre.

28 décembre 1917
Quentin écrit que c'est le premier Noël qu'il passe loin de sa maison et de sa famille...c'était horrible, rien ne pouvait lui venir en aide là-dessus. Il se dirige vers Marseille, en train, par une froide température... Pas de chauffage : "c'est la guerre" lui répond-on.

28 décembre 1917, à Marseille
Je pense avoir finalement réussi à me forcer à m'éloigner de ce camp brutal. J'avais tout arrangé et je devais aller avec un escadron Royal Naval Air Service., et au dernier moment, cela a été rejeté par le quartier général pour les raisons que cela ne faisait pas partie du plan. L'ennui avec leur plan est qu'il prévoit un développement énorme, pour une pleine puissance en Août prochain au plus tôt, et, à moins que je me trompe, l'Allemagne prépare le sien très bien pour finir la guerre avec les Américains, maintenant dedans, au printemps ...

7 janvier 1918
Quentin visite "Notre Dame des Victoires", l'église où se rendaient les poilus avant de retourner au front. Quentin est impressionné par la quantité de décorations militaires et de drapeaux qui y sont exposés en remerciement de victoires ou de retours de guerre, en vie.
15 janvier 1918 Quentin ne connait pas sa nouvelle affectation. Il a lu les nouvelles émanant de son pays, Notre police semble être celle du camouflage verbal. Les demi-dieux civils et les fossiles qui siègent à Washington semblent ne rien faire, à part mentir-à propos de la faiblesse allemande- ce qui est facile, parce qu'ils n'ont jamais été en contact avec la réalité des forces allemandes- et à propos de notre propre force, ce qui est inexcusable. Ils ont tous vu les rapports sur la façon dont les choses se passent ici, et cependant ils choisissent de mentir, délibérément et publiquement...

17 janvier 1918
Les temps sont difficiles pour Quentin,
"Cet endroit est un trou sordide pour le retour et je savais que le premier jour serait horrible, et il l'a été. Aussi, je vous ai écrit parce que j'étais découragé et cela aide de vous écrire. Maintenant, cependant, je suis installé dans mon travail, et rien n'est une telle réduction de choix que son propre travail. Aussi, j'ai décidé religieusement de ne rien envisager que le futur immédiat. Evidemment, je sais que tout cela est négatif, mais j'essaie de l'oublier dans ce petit espace. Ma démission a vu ses effets dans ma façon de voler. Juste avant de décoller, je faisais vraiment très mal. Maintenant, cependant, je vole réellement très bien, et je suis redevenu drôle, pas de problème ...Si je continue comme je suis maintenant, je serai prêt pour le front dans trois semaines [...] Je dois effectuer un test de cinq mille mètres d'altitude, aussi, je parle avec émotion

22 janvier 1918
[...] Je suis très pris en ce moment pour finir mon pilotage. J'ai enfin réussi à avoir la permission de ne faire rien d'autre que voler. Quentin évoque alors les difficultés et acrobaties de l'entraînement.

23 janvier 1918 (au camp)
[...] C'est réellement la région la plus boueuse que j'ai rencontrée dans ma vie. Je ne vois pas comment les Français ne se sont pas transformés en grenouilles, par sélection naturelle, après un millier d'années de cela..... L'entraînement au vol est devenu plus ou moins de la routine. [...] Le 29 janvier, Quentin tousse de nouveau, est faible, bref, il a contraté la rougeole.

3 février 1918
Quentin et ses camarades ont assisté aux obsèques de deux des leurs qui avaient été tués. Quentin raconte comment les camarades de vol ont suivi dans le ciel les deux cercueils en dernier hommage.

17 février 1918
Quentin parle de son entraînement personnel et de celui qu'il fait exécuter à une patrouille d'hommes. Il faut varier les exercices qui deviendraient vite trop répétitifs

Mars 1918
Quentin perfectionne sa technique de vol et fait un stage à Cazaux. Les appréciations sont excellentes : La carte de ses records est envoyée à sa famille : " Très bon pilote - Très bon tireur - Esprit très militaire - Beaucoup d'allant.

Mars à juin1918
Toujours entraînement, déplacements et visite des lieux. Quentin , à Paris rencontre sa famille.

Juin 1918
Presque 11 mois que j'ai quitté les Etats-Unis. Je fais ce que j'étais venu faire, en dehors du front. Tout est différent de ce que je pensais, parce que je ne suis pas du tout avec les Français. Quentin explique ensuite qu'il doit aller en Allemagne pour mettre au point la protection des avions, profitant du peu d'allemands dans les airs par rapport au nombre d'Américains.

Du 25 juin au 11 juillet 1918
Quentin écrit qu'il est membre du 95ème escadron aérien, premier groupe de poursuite. Il est allé au front environ 2 semaines, et il est heureux de faire "quelque chose". Il est très heureux d'être au front. Il décrit les combats aériens et les sorties de la patrouille. A la fin de sa dernière lettre, datée du 11 juillet, il est heureux d'écrire :
Chacun est très content dans notre escadron parce que nous avons de nouveaux avions Nieuports, qui ont l'inconvénient de ne pas être très fiables et avoir tendance à prendre feu.

14 juillet 1918
C'est le drame : alors que la fête est joyeuse pour les Français (fête nationale), et que Quentin l'a préparée avec ses amis,

Quentin enterré par les Allemands
La tombe de Quentin, enterré par les Allemands

A 12 ans, alors qu'il est en Europe pendant l'été 1909, et qu'il a toujours été intéressé par la mécanique, il parle de ses premières impressions sur les avions dans  une lettre adressée à Ambler Blackford :

"Nous avons vécu ici un moment merveilleux, et avons beaucoup vu. Nous étions à Reims et avons vu voler tous les avions, et Curtis qui gagna la coupe Gordon Bennett du vol le plus rapide. Vous ne pouvez savoir comme c'était beau de voir tous les avions naviguant à la fois. A un moment, ils étaient quatre à voler. Ce fut la plus belle chose que j'aie jamais vue. Le premier était un monoplan appelé Antoinette, qui ressemblait à un grand et gros oiseau dans les airs.  Il est très stable et va très vite ....".

A l'automne suivant,  de retour dans son pays, il intègre "Groton School". Son penchant pour la mécanique, qui n'était pas héréditaire, et son amour pour la lecture, lui, héréditaire, trouva son expression dans le magazine de l'école. Quentin devient éditeur et travaille dans toutes les phases de la publication . Il se plaît davantage dans la salle d'imprimerie qu'à Groton.

" Assis à ma fenêtre, je songeais : " Quel est le plus grand bienfait"... Et le souffle chaud du printemps, agréable avec le parfum des fleurs et la croissance de la végétation chuchotaient doucement "Vie". La vie est le plus grand cadeau..."

En 1915, Quentin est à Harvard, mais ne peut pratiquer l'athlétisme, à cause d'une chute de cheval faite en Arizona, qui lui tordit le dos si sévèrement, qu'en dépit de tous les traitements, il n'en fut jamais remis. Il en souffrait de douleur aiguë lorsqu'il effectuait toute forme d'exercice ardu.
En dépit de ses problèmes de dos, Quentin est dans l'un des "Plattsburg camps" avant l'entrée en guerre des Etats-Unis. Dans ses lettres, il déplore l'attitude de l'administration :

Février 1917
Rome mourut seulement lorsque les petits rêves et fantaisies de sa population laissèrent cours à la facilité et au plaisir, pouvoir et argent. Je me demande si nous ne suivons pas la même voie.
A la déclaration de la guerre, les 4 fils demandèrent conseil à leur père (Théodore Roosevelt, 26ème président des Etats-Unis de 1901 à1909) pour entrer le plus rapidement possible dans le service actif.

Avril 1917

" Excusez ce gribouillage, griffonné dans le train : il y a une raison ! Extrême effervescence ! J'ai été pris à l'école d'aviation de Mineola au lieu de celle de Newport News ... Il continue ensuite par les tracasseries administratives et termine ainsi : Cela m'a réellement pris deux jours pour obtenir la paperasserie, et apparemment, j'ai eu une chance miraculeuse dans ce domaine. "
D'abord ses instructeurs et plus tard ses élèves reconnaissaient que Quentin était doté de ce sixième sens qui caractérise les aviateurs nés. Certains sont doués pour tirer de leur machine le meilleur de ce qu'elles peuvent donner. Quentin possédait ce don au plus haut degré et lorsque le premier détachement d'aviateurs fut envoyé en France, il en fit partie...

Issoudun, 20 août 1917

" Je suis l'officier de provision pour le camp, ce qui consiste essentiellement à maintenir dans l'ordre et à l'endroit approprié, le parc de cinquante-deux camions. Je dois veiller sans fin aux provisions d'essence et aux outils qui sont tous mélangés en une pile énorme en provenance directe du bateau. Entre ces moments, j'agis comme le tampon entre les fonctionnaires des voies ferrées saturés des plaintes, et les fonctionnaires Américains des constructions également fâchés, qui aimeraient expédier le système de chemin de fer français entier au diable ...
Tout compte fait, je suis raisonnablement occupé par mon travail ... "

Issoudun, 23 août 1917

.... " Avec ma mauvaise chance habituelle, je suis ici comme l'officier de provision, un travail pour lequel je suis aussi peu doué que possible. J'ai malmené les dix mille sortes de paperasserie, ma seule destination après la guerre sera "Atlanta State Prison".

Paris, 30 rue de Villejust, 13 septembre 1917
" Lundi dernier, l'ordre est arrivé que Cord et moi étions affectés au Premier Escadron Aérien, et immédiatement pour le vol. Je ne pouvais croire qu'il n'y ait personne pour prendre ma place d'officier de provisions. En fait, j'étais très ennuyé de quitter cette place à ce moment-là. J'avais envisagé de la quitter environ trois mois plus tard. Je la quitte au moment où les choses vont bien et où je suis attaché aux hommes   qui sont sous mes ordres... Au bout d'une minute, le sergent me dit : " Oh Ciel,  sir, ne pouvez-vous pas m'emmener avec vous dans cette équipe ? ", ce que j'ai considéré gentil de sa part [...]
Une chose plutôt amusant  est arrivée : Le commandant où nous étions, est un vieux " routard " de guerre français, sympathique, avec une série de médailles d'un bout à l'autre de la poitrine. L'autre jour, je l'ai entendu pousser un gros éclat de rire, et naturellement, je lui ai demandé ce qui l'avait tant amusé. Il semble qu'il ait admiré un chien appartenant à l'un de nos capitaines qui avait un fort sens de l'humour et lui avait dit en Français laborieux que le chien était parfait et que sa mère avait " plus de médailles que vous n'en avez, mon commandant ".

20 septembre 1917
Suite à un entretien avec le Major, qui lui explique que le travail qu'il a fait jusqu'à présent était en vue de lui donner de l'expérience, meilleure que s'il n'avait fait que voler comme lieutenant junior dans un escadron :
"Après cela, je restais essentiellement parce qu'il avait promis de m'envoyer dans un escadron au front, dès qu'ils auraient reçu l'ordre de départ vers le front. Je ne serai pas "embusqué" ici, et je suis devenu attaché aux hommes qui travaillent pour moi. Cinq ou six parmi eux sont venus quand ils ont entendu parler de mon départ et m'ont dit qu'ils étaient très tristes de l'apprendre. [...]. J'avais aussi la gorge serrée"

8 décembre 1917
Je suis Commandant de ce qu'on appelle le détachement du Quartier Général. Il comprend environ six cents cadets et quarante officiers. [...] Ce n'est vraiment pas le poste d'un lieutenant de l'armée e l'air. [...]
Il y a deux semaines environ, j'ai eu des instants mouvementés avec un avion. (il explique comment de la boue projetée  dans l'hélice, la cassa, comment l'avion prit feu avant que le contact puisse être coupé, et comment il en sortit en moins de 30 secondes). Cependant, lorsque je sortis mes chaussures et mes jambes de pantalon étaient en flammes (il cite alors d'autres accidents d'avions).