Cerf (le) et la Vigne (V, 1 5) |
Fable courte, qui
montre la punition de ceux qui font preuve d'ingratitude envers leurs
bienfaiteurs. |
Cerf (le) malade (XII, 6) |
- Il en coûte à qui vous réclame,
- Médecins du corps et de l'âme !
- O temps ! ô moeurs ! j'ai beau crier,
- Tout le monde se fait payer.
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Cerf (le) se voyant dans l'eau (VI, 9) |
Nous
faisons cas du Beau, nous méprisons l'Utile ;
Et le Beau souvent
nous détruit. |
Chameau (le) et les Bâtons flottants
(IV, 10) |
J'en sais beaucoup de par le monde
A qui ceci
conviendrait bien :
De loin c'est quelque chose, et de près ce n'est rien |
Charlatan (le) (VI, 19) |
C'est folie
De compter sur dix
ans de vie.
Soyons bien
buvants, bien mangeants :
Nous devons à la mort de trois l'un en dix ans. |
Chartier (le) embourbé (VI, 18) |
Aide-toi, le Ciel t'aidera. |
Chat (le) et le Rat (VIII, 22) |
S'assure-t-on sur l'alliance
Qu' a faite la
nécessité ? |
Chat (le) et le Renard (IX, 14)
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La dispute est d'un grand secours ;
Sans elle on
dormirait toujours.
...........................................................................
Le trop d'expédients peut gâter une affaire ;
On perd du temps au choix, on tente, on veut tout faire.
N'en ayons qu'un,
mais qu'il soit bon. |
Chat (le) et les deux Moineaux (XII, 2) |
Fable
dont la morale est laissée au gré du duc de Bourgogne auquel elle est
dédicacée. |
Chat (le) et un Vieux Rat (III, 18) |
Il était expérimenté,
Et savait que la méfiance
Est mère de la sûreté. |
Chat (le), la Belette, et le Petit Lapin
(VII, 16) |
Pas
de morale exprimée, elle se situe dans le domaine de la politique, en
voici la fin
Grippeminaud
le bon apôtre
Jetant des deux côtés la griffe en même temps,
Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre. |
Chatte (la) métamorphosée en Femme
(Il, 18) |
Illustration
du proverbe "Chassez le naturel, il revient au galop", exprimé
de la façon suivante :
(Le naturel) :
Jamais vous n'en serez les maîtres.
Qu'on lui ferme la porte au nez,
Il reviendra par les fenêtres.
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Chauve-Souris
(la) et les deux Belettes (II, 5) |
Plusieurs se sont trouvés qui
d'écharpe changeants
Aux dangers, ainsi qu'elle, ont souvent fait la figue.
Le Sage dit, selon les gens :
Vive le Roi, vive la Ligue ! |
Chauve-Souris (la), le Buisson, et le
Canard (XII, 7) |
Pas
de morale exprimée, mais une compassion envers la honte que subissent les
endettés :
Je connais maint detteur................................
......simple grand seigneur, qui tous les jours se sauve
Par un escalier dérobé. |
Chêne (le) et le Roseau (I, 22) |
Tout
vous est aquilon, tout me semble zéphir
.........................................................................
Je plie, et ne romps pas |
Cheval (le) et l’Ane (VI, 16) |
En
ce monde il se faut l'un l'autre secourir :
Si ton voisin vient à mourir,
C'est sur toi que le fardeau tombe.
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Cheval (le) et le Loup (V, 8) |
Chacun
à son métier doit toujours s'attacher. |
Cheval (le) s’étant voulu
venger du Cerf (IV, 13) |
Quel
que soit le plaisir que cause la vengeance,
C'est l'acheter trop cher, que l'acheter d'un bien
Sans qui les autres ne sont rien.
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Chien (le) à qui on a coupé les
oreilles (X, 8) |
Le moins qu'on peut
laisser de prise aux dents d'autrui
C'est le mieux. |
Chien (le) qui lâche sa proie
pour l’ombre (VI, 17) |
Chacun
se trompe ici-bas
On voit courir après l'ombre
Tant de fous, qu'on n'en sait pas
La plupart du temps le nombre. |
Chien (le) qui porte à son cou le
dîné de son maître (VIII, 7) |
- Nous n'avons pas les yeux à l'épreuve des belles,
- Ni les mains à celle de l'or:
- Peu de gens gardent un trésor
-
Avec des soins assez fidèles.
......................................................................
-
Si quelque scrupuleux, par des raisons frivoles
-
Veut défendre l'argent, et dit le moindre mot,
-
On lui fait voir qu'il est un sot.
-
Il n'a pas de peine à se rendre :
-
C'est bientôt le premier à prendre.
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Cierge (le) (IX, 12) |
Tout
en tout est divers : ôtez-vous de l'esprit
Qu'aucun être ait été composé sur le vôtre. |
Cigale (la) et la Fourmi (I, I) |
Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien ! dansez maintenant. |
Coche (le) et la Mouche (VIl,8) |
Ainsi
certaines gens, faisant les empressés,
S'introduisent dans les
affaires :
Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés.
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Cochet (le), le Chat, et le Souriceau
(VI, 5) |
Garde-toi,
tant que tu vivras,
De juger des gens sur la mine.
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Cochon (le), la Chèvre, et le Mouton
(VIII, 12) |
-
.................................Quand le mal est certain,
-
La plainte ni la peur ne changent le destin ;
-
Et le moins prévoyant est toujours le plus sage.
|
Colombe (la) et la Fourmi (II, 12)
précédée de
Le Lion et le Rat (II, 11)
sont des fables doubles
|
Il
faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde :
On a souvent besoin d'un plus petit que soi,
De cette vérité, deux fables feront foi
.....................................................................
Patience et
longueur de temps
Font plus que force
ni que rage. |
Combat (le) des Rats et des Belettes (IV, 6) |
Une
tête empanachée
N'est pas petit embarras.
Le trop superbe équipage
Peut souvent en un passage
Causer du retardement.
Les petits en toute affaire
Esquivent fort aisément ;
Les grands ne le peuvent faire
|
Compagnons (les) d’Ulysse (XII,
I) |
Pas
de morale exprimée dans cette fable où les hommes ont été
transformés en bêtes, et restent volontairement les esclaves de leurs
passions, en renonçant à la gloire de belles actions. |
Conseil (le) tenu par les Rats (lI, 2) |
Ne
faut-il que délibérer,
La cour en conseillers foisonne ;
Est-il besoin d'exécuter,
L'on ne rencontre plus personne. |
Contre ceux qui ont le goût difficile
(II, 1) |
Les délicats sont malheureux
Rien ne saurait les satisfaire |
Coq (le) et la Perle (I, 20) |
Pas
de morale exprimée. |
Coq (le) et le Renard (II 15) |
Car c'est double plaisir de tromper le trompeur. |
Corbeau (le) et le Renard (I, 2) |
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens que celui qui l'écoute. |
Corbeau (le), la Gazelle, la Tortue et
le Rat (XII, 15) |
Fable
adressée à Mme de La Sablière...
A qui donner le prix ? Au coeur si l'on m'en croit. |
Corbeau (le) voulant imiter l’Aigle
(II, 16) |
"Il faut se mesurer; la
conséquence est nette: "
"Mal prend aux volereaux de faire les voleurs."
"L'exemple est un dangereux leurre "
"Où la guêpe a passé, le moucheron demeure."
(Les lois sont comparées à des toiles d'araignées, qui n'arrêtent que
les moucherons et sont crevées par les grosses mouches) |
Cour (la) du Lion (VII, 7) |
Ne
soyez à la cour, si vous voulez y plaire,
Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère ;
Et tâchez quelquefois de répondre en Normand. |
Curé (le) et le Mort (VII, 11) |
Proprement toute notre vie
est le curé Chouart, qui sur son mort comptait,
Et la fable
du Pot au Lait.
(nous passons notre vie à rêver, à imaginer... Perrette attire la
sympathie, Jean Chouart aucune.) |
Cygne
(le) et le Cuisinier (III, 12) |
Ainsi
dans les dangers qui nous suivent en croupe,
Le doux parler ne
nuit de rien.(1)
(1) en rien
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