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Poêle
orné de scènes illustrant des fables.
Les fables les plus
connues sont représentées sur chacune des 4 faces.
(Céramiques de
Sarreguemines, fin XIXème siècle) |
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La courtisane
amoureuse
(Contes et Nouvelles en vers. Troisième partie, 6)
Ecole française XVIIIèmesiècle
[...]
Ce ne fut tout ;
elle le déchaussa.
Quoi de sa main ! quoi Constance elle-même !
Qui fut-ce donc ? Est-ce trop que cela ?
Je voudrais bien déchausser ce que j'aime.
[...] |
Portrait de La
Fontaine, atelier de Rigaud, 1684.
(Année de réception à
L'Académie Française)
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Porcelaine de
Frankenthal, d'après Julien
XVIIIème siècle.
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Le
meunier, son fils et l'âne (Fables : III, 1)
(Hortense
d'Haudebourt-Lescot, 1784-1845)
[...]"C'est grand honte
Qu'il faille voir ainsi clocher ce
jeune fils,
Tandis que ce nigaud, comme un
évêque assis,
Fait le veau sur son Âne, et pense
être bien sage"
[...]
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Le petit chien qui
secoue de l'argent et des pierreries
(Contes et Nouvelles
en vers. Troisième partie, 14)
par Nicolas Vleughels
[...] Ce n'est pas tout ; il se secoue :
Aussitôt perles de tomber,
Nourrice de les ramasser,
Soubrettes de les enfiler,
Pèlerin de les attacher,
A de certains bras, dont il loue
La blancheur et le reste.[...]
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Madame
La Duchesse de Bouillon (gravure)
(Elle se trouve dans le couloir qui précède la salle XVIIème.)
Nièce de Mazarin, née en
1646, elle se marie à 16 ans avec le duc de Bouillon, seigneur de
Château-Thierry.
Elle est libertine, sensuelle, amie et protectrice de Jean de La Fontaine. |
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LES LOUPS ET LES BREBIS
(Fables, III, 13)
(Huile sur panneau de bois décoratif)
Ce panneau a été peint par Jean-Baptiste Oudry, pour le château de Voré, dans le
Perche, sur fond aventuriné (fait de blanc de céruse glacé et sablé de vernis d'or à l'esprit de vin.)
" Après mille ans et plus de guerre déclarée,
Les loups firent la paix avecque les brebis."
[...] |
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