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portrait de Jean de La Fontaine le corbeau de la fable jardin de la maison natale actuellement le perron de l'entrée de la maison

SOCIETE   HISTORIQUE DE CHATEAU-THIERRY

Fondée en 1864

LES CASTELS DISPARUS, PAGE 1
communications de Tony Legendre, présentées dans le journal L'UNION au cours de l'été 2001

Claudine Apolline Aubert-d’Aubigny, vicomtesse Dumoulin, arrière petite cousine, par sa mère, de la Fontaine, fut à l’origine de la venue des frères des Écoles chrétiennes â Château-Thierry en 1831. Une école fut donc ouverte rue de la Madeleine avec l’accord du maire Poan de Sapincourt et du préfet. C’était une école de trois classes avec trois frères et un directeur. La vicomtesse naquit en 1755 et mourut en 1831 dans la cité castelle.

Albert Barbeaux (1925-1991), arrive à Château-Thierry vers 1940,fait ses études au collège et devient instituteur dans la région puis àChâteau-Thierry à partir de 1964. Poète, il écrit un roman "celle qui revient" (1968) et plusieurs recueils de poèmes: "fugitives marées", "fascinants tournesols". Il obtient de nombreux prix de poésie, notamment aux Jeux littéraires méditerranéens et à Arras (les Rosati). Il fut aussi président fondateur du prix littéraire Jean de la Fontaine.

Amédé Couesnon (1850-1931), était propriétaire d’une importante fabrique d’instruments de musique à Château-Thierry, qui employait plus de 600 salariés avant 1914. Il fut député radical socialiste entre 1907 et 1919 et conseiller général de 1910 â 1931. lI pratiqua dans son usine une politique salariale très innovante : participation aux bénéfices, allocations de naissance et d’allaitement, retraite ouvrière après 30 ans de service, etc. Il était officier de la légion d’honneur.

Ernest Couvrecelle (1882-1969) commença par travailler à la Manufacture d’instruments de musique Couesnon pendant 18 ans. Puis il adhéra à la Coopérative ouvrière " l’Espérance ". A 36 ans, il en fut nommé directeur. Très actif, efficace et humain, ses réalisations en firent un pionnier dans le mouvement coopératif français et le premier président directeur général des Coopérateurs de Champagne jusqu’en 1959. Il fut maire de Château-Thlerry de 1937 à 1944.

François-Félix Deville, né à Château-Thierry en 1841, fut le maire de la cité des Fables de 1883 à 1896, date de sa mort tragique. Il fut aussi élu au conseil d’arrondissement, au conseil général, et député républicain de 1889 à 1896. lI est à l’origine de l’édification du nouvel hôtel de ville de Château-Thierry inauguré en 1894.

Joseph Ehrhard (1834-1908), quitta très jeune sa province pour Paris où il devint photographe. Nous sommes au début de l’ère de la photographie. Il devint opérateur principal de la photographie de l’empereur Napoléon III, ce qui lui permit d’approcher tous les grands de l’époque. En 1871, il s’installe à Château-Thierry où il exerce son art jusqu’en 1902. Son fils, Alfred Ehrhard (1872/1971), continua son oeuvre et devint ainsi le mémorialiste de notre ville.

 

Jean-Baptiste Gouge (1772-1843) et son épouse Véronique Bucaille (1770-1835) étaient à la tête d’une filature de coton, située 24 rue des Capucins, dans l’actuel collège Jean-Racine. Remplaçant le couvent de Capucins vendu comme bien national, cette filature a fonctionné de 1818 à 1845. Les affaires étaient florissantes. A la mort de Gouge on trouve dans sa succession plusieurs fermes dont celle de la Cense... Il fut aussi conseiller municipal.

Amédée Hachette (1811-1886) devient polytechnicien en 1831 puis est nommé ingénieur des Ponts et Chaussées en 1939. il se marie en 1850 avec Mlle Aigoin dont la famille a des Intérêts dans l’arrondissement de Château-Thierry. Il est très apprécié comme ingénieur à Paris par le baron Haussmann et Napoléon III.Il est maire deo Gland de 1875 à 1878. Membre fondateur, iI fut ensuite président de la Société historique de Château-Thierry de janvier 1865 jusqu'à sa mort.

Frédéric Henriet est né à Château- Thierry en 1826. Licencié en droit, destiné à la magistrature, il préféra partager sa vie entre sa plume et son pinceau. En dehors de nombreux articles de critique d’art, il a écrit "le paysagiste aux champs", des études sur les Varin, célèbres graveurs et des articles sur notre ville "le trésor de l’Hôtel Dieu", "la rue du Château". Premier conservateur du musée Jean de La Fontaine, il mourut en 1918.

Frédéric Henriet

Achille Jacopin (1874/1958), apprend l’ébénisterie avant d’aller àParis aux Arts-décoratifs puis aux Beaux-Arts. Après six années d’études au sein de divers ateliers, il acquiert de solides connaissances qui le font devenir "Jacopin le sculpteur". En 1904, il expose son " Temps des cerises" et puis les oeuvres se succèdent : "Le semeur" (partie haute de la maison des agriculteurs), "La paye" (devant la bibliothèque), "Le linceul" (cimetière militaire), ou des bois sculptés.

 

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