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portrait de Jean de La Fontaine le corbeau de la fable jardin de la maison natale actuellement le perron de l'entrée de la maison

SOCIETE   HISTORIQUE DE CHATEAU-THIERRY

Fondée en 1864

LES CASTELS DISPARUS, PAGE 3
communications de Tony Legendre, présentées dans le journal L'UNION au cours de l'été 200
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Professeur de piano, Jeanne Barthas, née Brévier (1891-1951) était chargée de l’accompagnement musical des films muets que les Castelthéodoriciens venaient voir dans les années trente, au Cinéma-Théâtre. Des attractions avaient lieu pendant l’entracte — histoires, clowns... — et Jeanne Barthas en assurait aussi le fond musical. Elle remplaçait de temps en temps M. Lecouteur à l’orgue de l’église Saint-Crépin. Son fils Jean.devint luthier.

Gaston Cagniard, d’abord journaliste au journal socialiste La Petite République de 1896 à 1914, de­vient conseiller général de Braine de 1909 à 1922.
Il évolue politiquement vers la droite. En 1917, il fonde L'Informateur, journal de Château­Thierry, qu’il dirigera jusqu’en 1940, affrontant en 1936 une grève dure du personnel tech­nique. L’imprimerie et les bureaux étaient situés rue Carnot.
De 1932 à 1935, il est conseiller municipal de droite à Château-Thierry.

Henri Guernut (1876-1943), a d’abord été journaliste puis avocat au barreau de Paris et secrétaire général de la Ligue des droits de l’homme de 1912 à 1932. Il est élu député radical de Château-Thierry en 1928, réélu en 1932.

Il est ministre de l’Éducation nationale en 1936. En mai de la même année, il est battu par le socialiste Paul Lambin. Il redevient avocat et meurt en 1943.

Camille Joussaume-Latour (1832-1898) fit ses études au collège Jean-de-La-Fontaine puis à la faculté de Médecine de Paris.
Il soutint brillamment, en 1858, sa thèse de doctorat sur l’Ophtalmie rhumatismale.
Il s’installa ensuite à Châ­teau-Thierry. En 1866, il fut nommé médecin des Hospi­ces. Très renommé, il faisait preuve d’une grande générosité envers les pauvres.
Son fils, Henry, économe de l’hôpital, est l’auteur d’un re­cueil de poésies : "Mes Clochers".

Albert Laplanche (1854-1933) fit ses études au lycée de Reims. Après son mariage, il se consacra à la peintures à la sculpture et à la chasse. Il se fixa à Château-Thierry où il habita jusqu’à sa mort.
Il fut le premier président de l’association des pêcheurs “Les amis de la gaule” fondée en 1898. La chasse lui permit une observation minutieuse des animaux, ce qui explique ies talents de sculpteur animalier. Il sculpta plus de 150 oeuvres. Plusieurs d’entre elles, en bronze, sont exposées au musée Jean-de-La-Fontaine : “Le loup et l’agneau”, “Le lièvre et la tortue”, “Le renard et le bouc”, “Au terrier”.
En 1927, il publia une étude intéressante intitulée : “Autour des mystères du vieux château de Thierry”.

Jean-Pierre Lecart (1806-1872), professeur, calligraphe de talent, dessinateur et aquarelliste, a illustré l’architecture civile et religieuse, les portraits et blasons, les anecdotes et faits historiques de notre ville et de la région. II réalise un chef-d’oeuvre de calligraphie et d’illustration sur trois volumes qu’il intitule « Souvenirs de Château­Thierry », encore connu sous le nom de manuscrit de Lecart, d’où proviennent la plupart des reproductions anciennes de notre ville.

Augustin Mémin (1910-1981) fait son apprentissage de peintre à Paris. Il rejoint les Artistes français en 1936. Il rencontre Utrillo et le dessinateur Peynet. En 1948, il s’installe à Crogis.  Ses peintures sont principalement consacrées à notre région: "Orage sur Essômes", "Barrage d’Azy", "Décembre à Crogis"... En 1966, il obtient le Grand prix de peinture au salon des Artistes français. Ses prix lui permettent de parcourir de nombreux pays  : Tunisie, Syrie, Liban...

Roger Louis (1925-1982) fut un pionnier de la télévision dans notre région. Dès 1950, il avait mis sur pied un circuit de cinéma. Ces efforts débouchèrent ensuite sur un circuit de télévision.
Le poste de télévision fut, lui, installé à Nogentel avec l’aide d’Alfred Beaufort. Dans les villages, on se réunissait devant l’étrange lucarne.
Roger Louis connaîtra le destin télévisuel national avec "Télé Club" et " Cinq colonnes à la Une", de Pierre Desgraupes et Pierre Lazareff.

 

L’abbé Thirial (1755-1794) fut curé de l’église Saint-Crépin de 1785 à 1790. Cultivé, affable, il fut élu député aux États Généraux de 1789. La Constitution civile du clergé imposa un serment aux prêtres. Son serment, prêté sous conditions, fut considéré comme nul. Privé de sa cure, il partit discrètement pour Versailles où il vécut en exerçant la médecine. Reconnu dans un café parisien et dénoncé par trois castelthéodoriciens, il fut guillotiné.

Fédération des Sociétés d'histoire de l'Aisne

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