Javascript Menu by Deluxe-Menu.com les castels disparus, société historique de Château-Thierry
portrait de Jean de La Fontaine le corbeau de la fable jardin de la maison natale actuellement le perron de l'entrée de la maison

SOCIETE   HISTORIQUE DE CHATEAU-THIERRY

Fondée en 1864
LES CASTELS DISPARUS, PAGE 2, 
communications de Tony Legendre, présentées dans le journal L'UNION au cours de l'été 2001
La chapelle de la famille Lacan nous rappelle que le célèbre médecin et psychanalyste, Jacques Lacan (1901-1981) eut plusieurs ancêtres à Château-Thierry, qui reposent dans cette chapelle son père : Alfred Lacan (1873-1960); ses arrière grands-parents, Henri (1812-1896), épicier à Château- Thierry et son épouse Laetitia Gilbert ; ses trisaïeuls : Antoine-Henri Lacan (1787-1872) et Louis-Edmée Bachelet (1788-1872), épiciers et marchands de draps à Château-Thierry.
Château-Thierry, pour le peintre Pierre Ladureau (1882/1974), ce fut d’abord la maison de ses grands-parents (le docteur Germain), demeurant rue saint-Martin. Et puis ensuite l’amitié d’amateurs d’art ou peintres de la région, comme Jules Maciet, Frédéric Henriet et surtout Aman- Jean, dont il fut l’élève. Pierre Ladureau est un paysagiste de la vallée de la Marne, des villages, des églises, des activités paysannes. Son épouse Gabrielle a fait don de plusieurs tableaux et dessins au musée Jean-de-la-Fontaine.

Pierre Louvain (1878-1902), ouvrier de la fabrique de chaussures Pinet et membre de la section des Sauveteurs de l’Aisne est l’auteur de quatre sauvetages. A sa sortie de l’école des sourds-muets de Paris, il en a déjà accompli deux. A Château- Thierry, il a sauvé de la noyade le jeune Germain en 1900 et Fernand Aubert en 1901. Un décret lui accorde la médaille d’honneur. Sa mort prématurée fut la conséquence de son dévouement. Ses obsèques rassemblèrent 1500 personnes.

Gaston Pannier (1885-1955), fut d’abord négociant en vins et spiritueux, fabricant de cidre dans l’affaire que son père Eugène-Louis, avait créée en 1892. Puis en 1937, après l’achat des champignonnières du faubourg saint-Martin, qu'il convertit en caves, il se lança dans la champagnisation avec Marcel Mahu. La société Pannier et Compagnie fut fondée en 1942. A sa mort, le stock en caves dépassait 250.000 bouteilles.

Jean-Baptiste Louis Poan de Sapincourt, fut l’un des maires de la cité des Fables de 1830 à 1834. Mais il avait aussi de nombreuses autres fonctions. Il était membre du conseil d’arrondissement, président de l’administration des hospices, du conseil de Charité et du bureau de Bienfaisance. Ce n ‘est pas tout car on le retrouve également président du conseil d’administration du collège et membre du conseil de révision pour le recrutement de l’Armée.

Le chanoine Paul Rozelet, curé-archiprêtre de Château-Thierry (1849-1922) fut successivement vicaire de Guise (1875) et doyen de Charly-sur-Marne (1896) avant d’arriver dans la cité des fables en1903. Il comprend que la collaboration des laïcs est inéluctable. A Château-Tbierry, il construit la salle paroissiale. II fait aussi œuvre d’historien dans le " Mois religieux " avec son article : les Allemandsà Château-Thierry en 1914.

Jean Souliac est né à Chalinargues (Cantal), le 29 juin 1768. Il est mort à Château-Thierry le 5 mars 1829. Il était maître de poste aux Chevaux et tenait l’hôtel-de-la-Poste (près de l’ex-banque de France rue Carnot). C’est là que Napoléon 1er passa la nuit du 13 au 14 février 1814, pendant la campagne de France. Jean Souliac aida l’empereur à acheminer les dépêches et à tracer sur les cartes, la route menant à Fismes.

Edmond de Tillancourt (1808-1880) dont une rue porte le nom, habitait au château de la Doultre près d’Essises. Sa carrière commença au barreau de Paris en 1830. Il s’est illustré ensuite à l’Assemblée constituante en 1848. Il y siégera jusqu’au coup d’état en 1851. En 71, il est élu député de l’Aisne à l’Assemblée nationale dans les rangs de la gauche et réélu en 76 et 77. lI sera aussi très actif comme président du comice agricole de l’arrondissement dès 1844.

Edouard Vérette (1810-1897) arriva au collège de Château-Thierry en 1834 où il fut successivement professeur de grammaire, de rhétorique et de philosophie, puis principal. Appelé ensuite à Laon (1864) et à Valenciennes, il prend sa retraite en 1873 à Château-Thierry où il sera très actif dans plusieurs sociétés : Comice agricole, Société historique... Il sera en 1876 le vénérable de la Loge franc-maçonnique Jean de La Fontaine.

Fédération des Sociétés d'histoire de l'Aisne

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