Laboureur (le) et ses Enfants (V, 9) |
Travaillez,
prenez de la peine :
C'est le fonds qui manque le moins.
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Mais le Père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor
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Laitière (la) et le Pot au Lait (VII,
10) |
Quel
esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ? |
Lapins (les) (X, 14) |
Le moins de gens
qu'on peut à l'entour du gâteau,
C'est le droit du jeu (1), c'est l'affaire.
(1) c'est la règle du jeu
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Lice (la) et sa Compagne (lI, 7) |
Ce qu'on donne aux méchants, toujours on le regrette.
Pour tirer d'eux ce qu'on leur prête,
Il faut que l'on en vienne aux coups ;
Il faut plaider, il faut combattre.
Laissez-leur un pied chez vous,
Ils en auront bientôt pris quatre. |
Lièvre (le) et la Perdrix (V, 17) |
Il
ne se faut jamais moquer des misérables :
Car qui peut s'assurer d'être toujours heureux ? |
Lièvre (le) et la Tortue (VI, 10) |
Rien
ne sert de courir, il faut partir à point |
Lièvre (le) et les Grenouilles (lI, 14) |
Il n'est, je le vois bien, si poltron
sur la terre,
Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi.
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Lion (le) (XI, 1) |
Proposez-vous
d'avoir le Lion pour ami,
Si vous voulez le laisser
craître. |
Lion (le) abattu par l’Homme (III, 10) |
Les
peintres, les poètes peuvent interpréter à leur façon ce qu'ils
veulent.
Avec plus de raison nous aurions le dessus,
Si mes confrères savaient
peindre.
(paroles du lion qui découvre le
tableau où un lion immense est représenté, terrassé par un seul
homme.)
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Lion (le) amoureux (IV, I) |
Amour,
Amour, quand tu nous tiens,
On peut bien dire : Adieu prudence.
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Lion (le) devenu vieux (III, 14) |
L'expression
"Le coup de pied de l'Âne" vient de la fable.
Ah ! c'est trop, lui dit-il, je voulais bien mourir ;
Mais c'est mourir deux fois que souffrir tes atteintes.
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Lion (le) et I’Ane chassant (II, 19) |
On
peut tromper par vantardise ceux qui ne nous connaissent pas, mais on est
alors doublement la risée des autres. |
Lion (le) et le Chasseur (VI, 2)
(avec le Pâtre et le Lion (VI, 1) |
La morale est commune aux deux
fables :
La vraie épreuve de courage
N'est que dans le danger que l'on touche du doigt.
Tel le cherchait, dit-il, qui changeant de langage
S'enfuit aussitôt qu'il le voit.
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Lion (le) et le Moucheron (II, 9) |
Va-t'en, chétif Insecte, excrément de la terre.
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Quelle chose par là nous peut être enseignée?
J'en vois deux, dont l'une est qu'entre nos ennemis
Les plus à craindre sont souvent les plus petits ;
L'autre, qu'aux grands périls tel a pu se soustraire,
Qui périt pour la moindre affaire.
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Lion (le) et le Rat (II, 11) |
Il faut, autant qu'on peut, obliger
tout le monde :
On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
……………………………………………;
Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.
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Lion (le), le Loup, et le Renard (VIII,
3) |
-
Messieurs les courtisans, cessez de vous détruire :
-
Faites, si vous pouvez, votre cour sans vous nuire.
-
Le mal se rend chez vous au quadruple du bien.
-
Les daubeurs ont leur tour, d'une ou d'autre manière :
-
Vous êtes dans une carrière
-
Où l'on ne se pardonne rien.
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Lion (le), le Singe, et les deux Anes
(XI, 5) |
Toute
profession s'estime dans son coeur,
Traite les autres d'ignorantes,
Les qualifie impertinentes,
Et semblables discours qui ne nous coûtent rien.
L'amour-propre au rebours, fait qu'au degré
suprême
On porte ses pareils ; car c'est un bon moyen
De s'élever aussi
soi-même. |
Lion (le) malade et le Renard (VI, 14) |
La
moralité qui découle de cette fable serait : les prudents qui se fient
à leurs observations évitent les dangers. |
Lion (le) s’en allant en guerre (V,
19) |
Le monarque prudent et sage
De ses moindres sujets sait tirer quelque usage
Et
connaît les divers talents.
Il
n'est rien d'inutile aux personnes de sens
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Lionne (la) et l’Ourse (X, 12) |
Cette
fable montre selon quelles vicissitudes les choses fixées par la loi
éternelle s'équilibrent ; d'où il s'ensuit que quiconque souffre du mal
qu'il a par ailleurs commis ne doit pas protester. (M. Fumaroli, La
Fontaine, Fables, éd. La Pochothèque p. 957)
Quiconque en pareil cas
se croit haï des Cieux,
Qu'il considère Hécube (1),
il rendra grâce aux dieux.
(1) épouse de Priam, elle perdit ses enfants, son mari, et eut
bien d'autres malheurs... |
Loup (le) devenu Berger (III, 3) |
Quiconque est Loup agisse en Loup ;
C'est le plus
certain de beaucoup. |
Loup (le) et la Cigogne (III, 9) |
La
morale non exprimée dans la fable, racontée avec beaucoup d'ironie, est
implicite : Les méchants sont incapables de gratitude, que ceux qui les
servent méditent la leçon... |
Loup (le) et l’Agneau (I, 10) |
La raison du plus fort est toujours la
meilleure. |
Loup (le) et le Chasseur (VIII, 27) |
Fureur
d'accumuler, monstre de qui les yeux
Regarde comme un point tous les bienfaits des Dieux,
Te combattrai-je en vain sans cesse en cet ouvrage ?
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Je reviens à mont texte. Il faut que l'on jouisse ;
Témoin ces deux gloutons punis d'un sort commun ;
La convoitise
perdit l'un
L'autre périt par
l'avarice. |
Loup (le) et le Chien (I, 5) |
Illustration de la liberté |
Loup (le) et le Chien maigre (IX, 10) |
Illustration
de : "Mieux vaut savoir se contenter de ce que l'on a" :
Le chien maigre laisse entrevoir au loup un meilleur régal lorsqu'il aura
grossi... et s'enfuit sans se laisser reprendre :
.....................Lâcher ce qu'on a dans la
main,
Sous espoir de
grosse aventure,
Est imprudence
toute pure. |
Loup (le) et le Renard (Xl, 6) |
Début
: Mais d'où vient qu'au Renard Esope accorde un point
Ne nous en moquons point : nous nous laissons séduire
Sur aussi peu de fondement ;
Et chacun croit fort aisément
Ce qu'il craint et ce qu'il
désire |
Loup (le) et le Renard (XII, 9) |
Début
: D'où vient que personne en la vie
N'est
satisfait de son état
Que sert-il qu'on se contrefasse ?
Prétendre ainsi changer est une illusion :
L'on reprend sa
première trace
A la première
occasion
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Loup (le) et les Bergers (X, 5) |
Le
loup ayant médité sur sa cruauté venait de décider de devenir
végétarien lorsqu'il vit des bergers mangeant un agneau cuit à la
broche. Il renonça alors à son projet. A quoi bon, puisque dans ce
monde, on est obligé de s'adapter pour ne pas être écrasé, puisque
chacun suit son intérêt en faisant abstraction de la morale.
Bergers, bergers, le Loup n'a tort
Que quand il n'est
pas le plus fort :
Voulez-vous qu'il
vive en ermite ?
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Loup (le), la Chèvre et le Chevreau
(IV, 15) |
Deux sûretés valent mieux qu'une ;
Et le trop en cela ne fut jamais perdu. |
Loup (le), la Mère et l’Enfant (IV,
16) |
Biaux chires Leups, n'écoutez mie
Mère
tenchent chen fieux qui crie.
(Beaux sires Loups, n'écoutez point
Mère tançant son fils qui crie.) Traduction du vieux langage picard
utilisé ici par La Fontaine. |
Loup (le) plaidant contre le Renard
par-devant le Singe (Il, 3) |
Le
juge prétendait qu'à tort et à travers
On ne saurait manquer condamnant un pervers. |
Loups (les) et les Brebis (III, 13)
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Nous pouvons
conclure de là
Qu'il faut faire aux méchants guerre continuelle.
La paix est fort bonne de soi :
J'en conviens ; mais de quoi sert-elle
Avec des ennemis sans foi?
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