Javascript Menu by Deluxe-Menu.com Jean de La Fontaine : Toutes les morales des fables
portrait de Jean de La Fontaine le corbeau de la fable jardin de la maison natale actuellement le perron de l'entrée de la maison

animaux

 

JEAN DE LA FONTAINE :

                       LES MORALES DES FABLES

B  C  E  F  M  V          

Laboureur (le) et ses Enfants (V, 9)
Travaillez, prenez de la peine :
C'est le fonds qui manque le moins.
............................................................
                              Mais le Père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor

Laitière (la) et le Pot au Lait (VII, 10)

Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?

Lapins (les) (X, 14)

Le moins de gens qu'on peut à l'entour du gâteau,
C'est le droit du jeu (1), c'est l'affaire.

(1) c'est la règle du jeu

Lice (la) et sa Compagne (lI, 7)

Ce qu'on donne aux méchants, toujours on le regrette.
Pour tirer d'eux ce qu'on leur prête,
Il faut que l'on en vienne aux coups ;
Il faut plaider, il faut combattre.
Laissez-leur un pied chez vous,
Ils en auront bientôt pris quatre.

Lièvre (le) et la Perdrix (V, 17)

Il ne se faut jamais moquer des misérables :
Car qui peut s'assurer d'être toujours heureux ?

Lièvre (le) et la Tortue (VI, 10)

Rien ne sert de courir, il faut partir à point

Lièvre (le) et les Grenouilles (lI, 14)

Il n'est, je le vois bien, si poltron sur la terre,
Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi.

Lion (le) (XI, 1)

 Proposez-vous d'avoir le Lion pour ami,
        Si vous voulez le laisser craître.

Lion (le) abattu par l’Homme (III, 10)

 Les peintres, les poètes peuvent interpréter à leur façon ce qu'ils veulent. 
Avec plus de raison nous aurions le dessus,
        Si mes confrères savaient peindre.

(paroles du lion qui découvre le tableau où un lion immense est représenté, terrassé par un seul homme.)

Lion (le) amoureux (IV, I)

Amour, Amour, quand tu nous tiens,
On peut bien dire : Adieu prudence.

Lion (le) devenu vieux (III, 14)

L'expression "Le coup de pied de l'Âne" vient de la fable.

Ah ! c'est trop, lui dit-il, je voulais bien mourir ;
Mais c'est mourir deux fois que souffrir tes atteintes.

Lion (le) et I’Ane chassant (II, 19)

On peut tromper par vantardise ceux qui ne nous connaissent pas, mais on est alors doublement la risée des autres. 

Lion (le) et le Chasseur (VI, 2)
(avec le Pâtre et le Lion (VI, 1)

La morale est commune aux deux fables :

La vraie épreuve de courage
N'est que dans le danger que l'on touche du doigt.
Tel le cherchait, dit-il, qui changeant de langage
S'enfuit aussitôt qu'il le voit.

Lion (le) et le Moucheron (II, 9)

Va-t'en, chétif Insecte, excrément de la terre.

………………………………………………….
Quelle chose par là nous peut être enseignée?
J'en vois deux, dont l'une est qu'entre nos ennemis
Les plus à craindre sont souvent les plus petits ;
L'autre, qu'aux grands périls tel a pu se soustraire,
Qui périt pour la moindre affaire.

Lion (le) et le Rat (II, 11)

Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde :
On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
……………………………………………;
Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.

Lion (le), le Loup, et le Renard (VIII, 3)

Messieurs les courtisans, cessez de vous détruire :
Faites, si vous pouvez, votre cour sans vous nuire.
Le mal se rend chez vous au quadruple du bien.
Les daubeurs ont leur tour, d'une ou d'autre manière :
          Vous êtes dans une carrière
          Où l'on ne se pardonne rien.

Lion (le), le Singe, et les deux Anes (XI, 5)

Toute profession s'estime dans son coeur,
        Traite les autres d'ignorantes,
        Les qualifie impertinentes,
Et semblables discours qui ne nous coûtent rien.
L'amour-propre au rebours, fait qu'au degré suprême
On porte ses pareils ; car c'est un bon moyen
          De s'élever aussi soi-même.

Lion (le) malade et le Renard (VI, 14)

 La moralité qui découle de cette fable serait : les prudents qui se fient à leurs observations évitent les dangers.

Lion (le) s’en allant en guerre (V, 19)

          Le monarque prudent et sage
De ses moindres sujets sait tirer quelque usage
            Et connaît les divers talents.
Il n'est rien d'inutile aux personnes de sens

Lionne (la) et l’Ourse (X, 12)

 Cette fable montre selon quelles vicissitudes les choses fixées par la loi éternelle s'équilibrent ; d'où il s'ensuit que quiconque souffre du mal qu'il a par ailleurs commis ne doit pas protester. (M. Fumaroli, La Fontaine, Fables, éd. La Pochothèque p. 957)
       
Quiconque en pareil cas se croit haï des Cieux,
        Qu'il considère Hécube (1), il rendra grâce aux dieux.
(1) épouse de Priam, elle perdit ses enfants, son mari, et eut bien d'autres malheurs...

Loup (le) devenu Berger (III, 3)

          Quiconque est Loup agisse en Loup ;
          C'est le plus certain de beaucoup.

Loup (le) et la Cigogne (III, 9)

 La morale non exprimée dans la fable, racontée avec beaucoup d'ironie, est implicite : Les méchants sont incapables de gratitude, que ceux qui les servent méditent la leçon...

Loup (le) et l’Agneau (I, 10)

La raison du plus fort est toujours la meilleure.

Loup (le) et le Chasseur (VIII, 27)

Fureur d'accumuler, monstre de qui les yeux 
Regarde comme un point tous les bienfaits des Dieux,
Te combattrai-je en vain sans cesse en cet ouvrage ?
...................................................................................................
Je reviens à mont texte. Il faut que l'on jouisse ;
Témoin ces deux gloutons punis d'un sort commun ;
          La convoitise perdit l'un
          L'autre périt par l'avarice.

Loup (le) et le Chien (I, 5)

Illustration de la liberté

Loup (le) et le Chien maigre (IX, 10)

 Illustration de :  "Mieux vaut savoir se contenter de ce que l'on a" : Le chien maigre laisse entrevoir au loup un meilleur régal lorsqu'il aura grossi... et  s'enfuit sans se laisser reprendre :
  
  .....................Lâcher ce qu'on a dans la main,
          Sous espoir de grosse aventure,
          Est imprudence toute pure.

Loup (le) et le Renard (Xl, 6)

 Début : Mais d'où vient qu'au Renard Esope accorde un point

Ne nous en moquons point : nous nous laissons séduire
        Sur aussi peu de fondement ;
        Et chacun croit fort aisément
        Ce qu'il craint et ce qu'il désire

Loup (le) et le Renard (XII, 9)

Début : D'où vient que personne en la vie
            N'est satisfait de son état

          Que sert-il qu'on se contrefasse ?
Prétendre ainsi changer est une illusion :
          L'on reprend sa première trace
          A la première occasion

Loup (le) et les Bergers (X, 5)

 Le loup ayant médité sur sa cruauté venait de décider de devenir végétarien lorsqu'il vit des bergers mangeant un agneau cuit à la broche. Il renonça alors à son projet. A quoi bon, puisque dans ce monde, on est obligé de s'adapter pour ne pas être écrasé, puisque chacun suit son intérêt en faisant abstraction de la morale.

          Bergers, bergers, le Loup n'a tort
          Que quand il n'est pas le plus fort :
          Voulez-vous qu'il vive en ermite ?

Loup (le), la Chèvre et le Chevreau (IV, 15)

            Deux sûretés valent mieux qu'une ;
Et le trop en cela ne fut jamais perdu.

Loup (le), la Mère et l’Enfant (IV, 16) 

           Biaux chires Leups, n'écoutez mie
           Mère tenchent chen fieux qui crie.

(Beaux sires Loups, n'écoutez point
Mère tançant son fils qui crie.) Traduction du vieux langage picard utilisé ici par La Fontaine.

Loup (le) plaidant contre le Renard par-devant le Singe (Il, 3)

Le juge prétendait qu'à tort et à travers
On ne saurait manquer condamnant un pervers.

Loups (les) et les Brebis (III, 13)

        Nous pouvons conclure de là
Qu'il faut faire aux méchants guerre continuelle.
        La paix est fort bonne de soi :
        J'en conviens ; mais de quoi sert-elle
        Avec des ennemis sans foi?

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