Javascript Menu by Deluxe-Menu.com Jean de La Fontaine : Les morales des fables
portrait de Jean de La Fontaine le corbeau de la fable jardin de la maison natale actuellement le perron de l'entrée de la maison

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JEAN DE LA FONTAINE :

                       LES MORALES DES FABLES

B  C  E  F  M  V         

Héron (le) (VIl, 4)

        Ne soyons pas si difficiles :
Les plus accomodants, ce sont les plus habiles :
On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
        Gardez-vous de rien dédaigner,
Surtout quand vous avez à peu près votre compte.

Hirondelle (I’) et les Petits Oiseaux (1, 8)

Nous n'écoutons d'instincts que ceux qui sont les nôtres
Et ne croyons le mal que quand il est venu.

Homme (l’) entre deux âges, et ses deux Maîtresses (I, 17)

 Véritable conte...
Le sens moral est que les femmes amoureuses conduisent les hommes à leur perte;

Homme (l’) et la Couleuvre (X, 1)

                     le symbole des ingrats
Ce n'est point le serpent, c'est l'homme.
......................................................................
            On en use ainsi chez les grands.
La raison les offense : ils se mettent en tête
Que tout est né pour eux, quadrupèdes et gens,
                          Et serpents.
           Si quelqu'un desserre les dents,
C'est un sot. J'en conviens. Mais que faut-il donc faire ?
           Parler de loin ; ou bien se taire.

Homme (l’) et la Puce (VIII, 5)

Par des voeux importuns nous fatiguons les dieux,
Souvent pour des sujets même indignes des hommes.

Homme (l’) et l’ldole de bois (IV, 8)

Malheureux, grossiers et stupides :
On n'en peut rien tirer qu'avecque le bâton.
Plus je te remplissais, plus mes mains étaient vides :
J'ai bien fait de changer de ton.

Homme (l’) et son Image (I, 11)

Notre âme, c'est cet homme amoureux de lui-même ;
Tant de miroirs, ce sont les sottises d'autrui,
Miroirs, de nos défauts les peintres légitimes.
Le "Livre des Maximes" de La Rochefoucauld est le miroir (dans la fable, le canal duquel l'homme ne peut détacher son regard) dans lequel il se voit tel qu'il est.

Homme (l’) qui court après la fortune, et l’Homme qui l’attend dans son lit (VIl, 12)

 La fable met en cause la recherche du bonheur "opposant à tous les démons de l'inquiétude les joies simples d'une vie unie et cachée." (J.P. Collinet,T.1, oeuvres complètes, La Pléiade, p. 1179)

Horoscope (l’) (VIII, l6)

          On rencontre sa destinée
Souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter

Huître (l’) et les Plaideurs (IX, 9)

Mettez ce qu'il en coûte à plaider aujourd'hui ;
Comptez ce qu'il en reste à beaucoup de familles ;
Vous verrez que Perrin tire l'argent à lui,
Et ne laisse aux plaideurs que le sac et les quilles.

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