Obsèques (les) de la Lionne
(VIII, 14) |
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Amusez les Rois par des songes,
Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges
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Quelque indignation dont leur coeur soit rempli,
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Ils goberont l'appât; vous serez leur ami.
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Oeil (l’) du Maître (IV, 2l) |
Il
n'est pour voir que l'oeil du Maître. |
Oiseau (1’) blessé d’une flèche
(Il,6) |
Des enfants de Japet toujours une
moitié
Fournira des armes à l'autre |
Oiseleur (l’), l’Autour, et l’Alouette
(VI, 15) |
Les
injustices des pervers
Servent souvent d'excuse aux nôtres.
Telle est la loi de l'univers ;
Si tu veux qu'on t'épargne, épargne aussi les autres |
Oracle (l’) et l’Impie (IV, 19) |
Vouloir
tromper le Ciel, c'est folie à la Terre ;
Le dédale des coeurs en ses détours n'enserre
Rien qui ne soit d'abord éclairé par les dieux.
Tout ce que l'homme fait, il le fait à leurs yeux,
Même les actions que dans l'ombre il croit faire. |
Oreilles (les) du lièvre (V, 4) |
La
moralité est supprimée mais elle reste claire : lorsque règne "la
raison du plus fort", mieux vaut prendre ses distances avant qu'il ne
soit trop tard. |
Ours (l’) et l’Amateur des jardins
(VIII, 10) |
Rien n'est si dangereux qu'un ignorant
ami ;
Mieux vaudrait un sage ennemi. |
Ours (l’) et les deux Compagnons (V,
20) |
Il
m'a dit qu'il ne faut jamais
Vendre la peau de l'Ours qu'on ne l'ait mis par terre. |