Javascript Menu by Deluxe-Menu.com Jean de La Fontaine : Les morales des fables
portrait de Jean de La Fontaine le corbeau de la fable jardin de la maison natale actuellement le perron de l'entrée de la maison

animaux

 

JEAN DE LA FONTAINE :

                       LES MORALES DES FABLES

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Obsèques (les) de la Lionne
(VIII, 14)
Amusez les Rois par des songes,
Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges
Quelque indignation dont leur coeur soit rempli,
Ils goberont l'appât; vous serez leur ami.

Oeil (l’) du Maître (IV, 2l)

 Il n'est pour voir que l'oeil du Maître.

Oiseau (1’) blessé d’une flèche
(Il,6)

Des enfants de Japet toujours une moitié
Fournira des armes à l'autre

Oiseleur (l’), l’Autour, et l’Alouette (VI, 15)

Les injustices des pervers
Servent souvent d'excuse aux nôtres.
Telle est la loi de l'univers ;
Si tu veux qu'on t'épargne, épargne aussi les autres

Oracle (l’) et l’Impie (IV, 19)

Vouloir tromper le Ciel, c'est folie à la Terre ;
Le dédale des coeurs en ses détours n'enserre
Rien qui ne soit d'abord éclairé par les dieux.
Tout ce que l'homme fait, il le fait à leurs yeux,
Même les actions que dans l'ombre il croit faire.

Oreilles (les) du lièvre (V, 4)

 La moralité est supprimée mais elle reste claire : lorsque règne "la raison du plus fort", mieux vaut prendre ses distances avant qu'il ne soit trop tard.

Ours (l’) et l’Amateur des jardins (VIII, 10)

Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ;
Mieux vaudrait un sage ennemi.

Ours (l’) et les deux Compagnons (V, 20)

Il m'a dit qu'il ne faut jamais
Vendre la peau de l'Ours qu'on ne l'ait mis par terre.

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