Mal (le) marié (VII, 2) |
Que
le bon soit toujours camarade du beau,
Dès demain je chercherai femme
;
Mais comme le divorce entre eux n'est pas nouveau,
Et que peu de beaux corps hôtes d'une belle âme
Assemblent l'un et l'autre
point,
Ne trouvez pas mauvais que je ne cherche point. |
Marchand (le), le Gentilhomme, le
Pâtre, et le Fils du roi (X, 15) |
...Il
ne faut pas tant d'art pour conserver ses jours
Et grâce aux dons de la
nature,
La main est le plus sûr et le plus prompt secours. |
Mari (le), la Femme, et le Voleur (IX,
15) |
....la
plus forte passion
C'est la peur ; elle fait vaincre l'aversion. |
Médecins (les) (V, 12) |
La
Fontaine ridiculise les deux Médecins, qui n'ont aucun égard pour leur
patient, et ne savent que manifester leur entêtement dans l' affirmation
de leurs théories.
L'un disait : Il est mort, je l'avais bien prévu.
S'il m'eût cru, disait l'autre, il serait plein de vie.
Aucun des deux n'est crédible, mieux vaut peut-être se fier à la
nature ? |
Membres (les) et l’Estomac (III, 2) |
Fable destinée
à justifier le pouvoir monarchique |
Meunier (le), son Fils, et l’Ane (III,
I) |
Quant
à vous, suivez Mars, ou l'Amour, ou le Prince ;
Allez, venez, courez ; demeurez en province ;
Prenez femme, abbaye, emploi, gouvernement :
Les gens en parleront, n'en doutez nullement." |
Milan (le) et le Rossignol (IX, 18) |
Ventre
affamé n'a point d'oreilles |
Milan (le), le Roi, et le Chasseur (XII,
12) |
Comme
les Dieux sont bons, ils veulent que les Rois
Le soient aussi :
c'est l'indulgence
Qui fait le plus
beau de leurs droits,
Non les douceurs de
la vengeance.
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.....................................L'on a vu de tout temps
Plus de sots fauconniers que de rois indulgents. |
Montagne (la) qui accouche (V, 10) |
"Cette
fable se présente comme deux épigrammes jumelées, dont l'une est la
fable proprement dite, et l'autre l'application aux auteurs
présomptueux" (René Jasinski, La Fontaine et le premier recueil des
Fables, T. 2, p. 213)
Elle accoucha d'une souris.
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C'est promettre beaucoup ; mais qu'en sort-il souvent ?
Du vent. |
Mort (la) et le Malheureux (I, 15)
Mort (la) et le Bûcheron (I, 16) |
Le trépas vient tout guérir;
Mais ne bougeons d'où nous sommes:
Plutôt souffrir que mourir,
C'est la devise des hommes. |
Mort (la) et le Mourant (VIII, I) |
- La Mort ne surprend point le
sage ;
-
Il est toujours prêt à partir,
-
S'étant su lui-même avertir
-
Du temps où l'on se doit résoudre à ce passage.
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- Défendez-vous par la grandeur,
-
Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse :
-
La Mort ravit tout sans
pudeur.
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Mouche (la) et la Fourmi (IV, 3) |
Ni
mon grenier, ni mon armoire
Ne se remplit à babiller |
Mulet (le) se vantant de sa généalogie
(VI,7)
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Quand
le malheur ne serait bon
Qu'à mettre un sot à la raison,
Toujours serait-ce à juste cause
Qu'on le dit bon à quelque chose. |