Javascript Menu by Deluxe-Menu.com Jean de La Fontaine : Les morales des fables
portrait de Jean de La Fontaine le corbeau de la fable jardin de la maison natale actuellement le perron de l'entrée de la maison

animaux

 

JEAN DE LA FONTAINE :

                       LES MORALES DES FABLES

B  C  E  F  M  V        

Mal (le) marié (VII, 2)

 Que le bon soit toujours camarade du beau,
        Dès demain je chercherai femme ;
Mais comme le divorce entre eux n'est pas nouveau,
Et que peu de beaux corps hôtes d'une belle âme
        Assemblent l'un et l'autre point,
Ne trouvez pas mauvais que je ne cherche point.

Marchand (le), le Gentilhomme, le Pâtre, et le Fils du roi (X, 15)

 ...Il ne faut pas tant d'art pour conserver ses jours
        Et grâce aux dons de la nature,
La main est le plus sûr et le plus prompt secours.

Mari (le), la Femme, et le Voleur (IX, 15)

 ....la plus forte passion
C'est la peur ; elle fait vaincre l'aversion.

Médecins (les) (V, 12)

 La Fontaine ridiculise les deux Médecins, qui n'ont aucun égard pour leur patient, et ne savent que manifester leur entêtement dans l' affirmation de leurs théories.
L'un disait : Il est mort, je l'avais bien prévu.
S'il m'eût cru, disait l'autre, il serait plein de vie.
Aucun des deux n'est crédible, mieux vaut peut-être se fier à la nature ?

Membres (les) et l’Estomac (III, 2)

 Fable destinée à justifier le pouvoir monarchique

Meunier (le), son Fils, et l’Ane (III, I)

Quant à vous, suivez Mars, ou l'Amour, ou le Prince ;
Allez, venez, courez ; demeurez en province ;
Prenez femme, abbaye, emploi, gouvernement :
Les gens en parleront, n'en doutez nullement."

Milan (le) et le Rossignol (IX, 18)

Ventre affamé n'a point d'oreilles

Milan (le), le Roi, et le Chasseur (XII, 12)

Comme les Dieux sont bons, ils veulent que les Rois
          Le soient aussi : c'est l'indulgence
          Qui fait le plus beau de leurs droits, 
          Non les douceurs de la vengeance.
.................................................................................
.....................................L'on a vu de tout temps
Plus de sots fauconniers que de rois indulgents.

Montagne (la) qui accouche (V, 10)

 "Cette fable se présente comme deux épigrammes jumelées, dont l'une est la fable proprement dite, et l'autre l'application aux auteurs présomptueux" (René Jasinski, La Fontaine et le premier recueil des Fables, T. 2, p. 213)
        Elle accoucha d'une souris.
............................................................................................

C'est promettre beaucoup ; mais qu'en sort-il souvent  ?
                               Du vent.

Mort (la) et le Malheureux (I, 15)
Mort (la) et le Bûcheron (I, 16)

Le trépas vient tout guérir;
Mais ne bougeons d'où nous sommes:
Plutôt souffrir que mourir,
C'est la devise des hommes.

Mort (la) et le Mourant (VIII, I)

        La Mort ne surprend point le sage ;
        Il est toujours prêt à partir,
        S'étant su lui-même avertir
Du temps où l'on se doit résoudre à ce passage.
......................................................................................
        Défendez-vous par la grandeur,
Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse :
        La Mort ravit tout sans pudeur.

Mouche (la) et la Fourmi (IV, 3)

Ni mon grenier, ni mon armoire
Ne se remplit à babiller

Mulet (le) se vantant de sa généalogie (VI,7)

Quand le malheur ne serait bon
Qu'à mettre un sot à la raison,
Toujours serait-ce à juste cause
Qu'on le dit bon à quelque chose.

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